La nutrition pour prévenir le déclin cérébral

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La nutrition, piste intéressante pour prévenir le déclin cérébral

Une bonne alimentation est essentielle pour notre santé physique, mais c'est aussi une  piste intéressante pour prévenir le déclin cognitif, la maladie d’Alzheimer et autres maladies apparentées.
 
Le vieillissement cérébral pathologique est un enjeu majeur de santé publique.

Plusieurs études suggèrent que l’alimentation constituerait une stratégie de prévention prometteuse contre le déclin cognitif à condition d’agir bien avant l’apparition de signes cliniques. Catherine Féart, chercheuse à l’Inserm a fait le point sur le sujet à l’occasion des 18èmes Entretiens de Nutrition de l’Institut Pasteur.

Au départ, des études sur nutriments isolés :

Quelques nutriments ont déjà prouvé scientifiquement leurs rôles bénéfiques sur le maintien d’un fonctionnement cérébral sain : la vitamine C, la vitamine E, l’acide docosahexaenoique (DHA : acide gras polyinsaturé de la famille des Oméga3) et les folates, dont la faible consommation a été prouvée comme délétère pour le cerveau.
Dans le laboratoire de Catherine Féart, ils se sont intéressés aux acides gras polyinsaturés de la famille des Oméga3 . « Nous avons observé une moindre atrophie de la matière grise chez des sujets suivis pendant 4 ans et qui avaient des apports en acides gras polyinsaturés élevés ».

D’autres nutriments suscitent un intérêt croissant de la part des chercheurs : les caroténoïdes (beta carotène, lutéine),  les flavonoïdes, les polyphénols et la vitamine D. « Quand le niveau de vitamine D est bas, le risque de démence est doublé », indique C. Féart avant d’ajouter que « des consommations élevées de caroténoïdes sont associées à un moindre risque de démence ». Mais si les données épidémiologiques semblent convaincantes, les études d’interventions, elles, ne le sont pas toujours. Plusieurs causes à cela : « les doses testées, souvent trop élevées, la durée d’essai trop courte, une fenêtre d’intervention trop tardive et des sujets supplémentés qui ne présentaient pas de déficiences nutritionnelles ».

 Une nécessité : appréhender l’alimentation dans sa globalité

Selon l’ANSES*  « Les déficits et les carences en nutriments sont très rares au sein de la population générale française ». Pour une grande majorité, une alimentation équilibrée permet d’apporter l’essentiel des nutriments nécessaires pour couvrir les besoins nutritionnels.
​Pour la chercheuse, ces nutriments aux propriétés bénéfiques sont effectivement plus globalement « les marqueurs d’un modèle alimentaire sain ».

                                                                                      

Alors pour notre santé physique et cérébrale pensons à manger équilibré et sainement. Nous apportons ainsi les nutriments nécessaires à notre santé. Et pas besoin d'avoir recours à une supplémentation en vitamines et minéraux. En effet, les compléments alimentaires ne sont pas anodins. Leur consommation éventuelle doit être accompagnée d’un conseil personnalisé auprès d’un médecin, après constatation de carence avérée (malnutrition, dénutrition...)

 

Source : Déclin cognitif lié à l’âge et nutrition.  Catherine Féart. 18emes Entretiens de Nutrition de l’institut Pasteur de Lille – 9 et 10 juin 2016 – (lettre d’information Juillet 2016 – Nutrisens)
*l’ANSES : Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (ANSES) est l'agence nationale française chargée de la sécurité sanitaire. Elle évalue entre autres les risques dans le domaine de l'alimentation.

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